Le point de vue de Bruno Vagne

Déjà dans les rangs Alliance Galop lors des élections de 2019, Bruno Vagne,  avait alors fait paraître un « point de vue » dans les colonnes du quotidien Paris-Turf. Les idées, les valeurs et motivations restent les mêmes. Ouvrez les guillemets : 

LÀ OÙ TOUT COMMENCE

Si l’élite des courses est bien à Paris, tout commence toujours en régions. C’est les pieds dans la terre et des rêves plein la tête que l’on se lance dans les courses. Or l’élevage est le vivier des régions et le garant de l’avenir. Il est vital de soutenir cet écosystème.

La présence en régions de structures qui jouent un rôle de moteur (hippodromes, haras, associations, rassemblements comme les concours, les point-to-point, etc.) permet l’accès du plus grand nombre au monde des courses. C’est ce qui fait naître des vocations.

Nous travaillons sur le fond grâce aux liens que nous avons créés avec les élus, députés, conseillers généraux et régionaux, les maires, et bien sûr le monde agricole, à travers les chambres d’agriculture, les SAFER, les banques, les syndicats agricoles, les centres de gestion, les cabinets comptables, etc. Ces relations de fond contribuent à la vie des courses et au développement de l’élevage, avec de nouveaux éleveurs, capables d’alimenter les courses en partants.

Nous les accompagnons avec par exemple la mise en place de formations. La chambre d’agriculture de l’Allier et l’association Galop Allier ont ainsi permis à de nouveaux éleveurs de démarrer, suivis et épaulés par un plan de formation adapté. Nous lançons des invitations à participer aux évènements, à échanger avec les professionnels, pour mieux éviter les « erreurs de débutant ».

Nos régions d’élevage répondent parfaitement aux attentes sociétales actuelles. Nous travaillons à la préservation du bocage, des prairies dans la diversité de leur flore – ils font partie de ces pièges à carbone tant recherchés ! Pour que les herbages supportent mieux les aléas climatiques, nous nous sommes aussi engagés dans l’extensification. La complémentarité parasitaire avec les autres espèces herbivores d’élevage, bovines et ovines, commence à faire référence alors que l’on cherche tant à diminuer les traitements sur les animaux. Cet élevage mérite véritablement le Label AOC, reconnaissance du savoir-faire de la profession toute entière.

L’impact économique sur nos zones rurales est bien connu, et l’emploi ainsi créé n’est pas délocalisable.

Par la préservation de la biodiversité et de l’environnement, notre activité d’éleveur favorise le tourisme rural, qui séduit un public toujours plus nombreux, et permet de renouer le lien entre la ville et la campagne.

Enfin, devant la détresse actuelle de nombreux agriculteurs, devant l’agri-bashing et les difficultés économiques, j’oserais dire que le cheval est fondamental sur le moral des éleveurs car il apporte une actualité quotidienne riche, une ouverture vers l’extérieur et, bien sûr, beaucoup d’espoir.

Redynamiser les régions, c’est être à proximité de 85% des Français, c’est mettre en avant et rendre populaires, nos éleveurs, nos entraîneurs, nos jckeys et nos bénévoles. Et c’est surtout la garantie d’avoir du bon sens dans les décisions, parce que si l’ont peut rêver, il faut garder les ppieds sur terre.

Ce que sont naturellement les valeurs que nous défendons.

Bruno Vagne, candidat Alliance Galop aux élections France Galop dans le collège éleveur.